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MARDI 19 JUILLET / CHALET DE L’OULE – VIELLLE AURE

6h50, mes yeux s’ouvrent pour de bon… Faut dire que ce fût une nuit paisible puis passable et enfin médiocre, partagé entre mon sommeil, le ronflement des trois gars, le bruit de la pluie sur le toit (ne laissant pas de bon présage pour le lendemain) puis le bruit des trois gars se levant à l’aube ou l’aurore. Mes affaires sont préparées. Une certaine habitude est prise après ces 8 jours passés. Petit déj’ annoncé à 7h30. Je garde un œil sur la fenêtre durant ce temps paisible du matin qu’est le petit déjeuner, très copieux encore une fois.

Il est 8h, la pluie semble s’être arrêtée. Me voilà prêt, je pars. Je ne rejoins pas le GR à l’autre bout du lac. Oui vous avez du vous en rendre compte, je ne suis pas un «puriste» du GR, ayant déjà au cours de ces derniers jours fais de nombreuses offenses et écarts au tracé. En effet, vu qu’après il remonte par sa droite, je décide de couper à travers les pistes de ski. Je suis sur le domaine de St Lary-Vielle Aure.

Mes pensées seront alimentées de souvenirs. Ceux eus en CM2, à l’âge de 10 ans lors de la classe de printemps avec Mr Agard de l’Ecole primaire de Champagne Mouton. Mais aussi ceux d’un printemps 96/97 ???? où je suis venu me promener dans ces coins.

La pente demeure accessible avec ma cheville qui tient bon sous un temps plus que variable avec ondées et du vent. La difficulté de ce jour est le col du Portet. En effet, je pars de 1819m pour monter à 2215m.

C’est annoncé en 2h. J’y arrive à 9h30 soit 1h30 sans aucune difficulté.

Au col, je discute avec Jacques qui part dans l’autre sens à la recherche d’un gars faisant tout le GR, croisé quelques jours auparavant. Je n’ai pas tout compris ce qu’il me disait ; qu’il avait modifié son parcours car sa « tente » avait rendu l’âme. Je croyais, prêt à présenter mes condoléances, que c’était sa tante qui était décédée !? Nous nous quittons.

Ensuite, j’entreprends la descente sur Vielle-Aure, cela me paraît interminable… Je suis dans la brume, entendant les cloches des chevaux et des vaches croisés plus loin. Admire un lièvre énorme. Je suis un temps sous le soleil un autre dans la brume et un autre sous la pluie ; bref je ne sais plus sur quel pied marcher ?

A un détour, je trouve au sol près d’un rocher un bracelet de perles blanches, certes sans valeur. Je vais le porter depuis ce moment à mon poignet droit. Le sentier devient tres boueux, humide… une piste que vaches, chevaux et brebis prennent tous les jours. Sacré descente puisque je passe de 2015m à 80m.

Il est 11h20, je me «pause» à un lavoir me ravitaillant. Cela ne fait que 3h20 d’envoyé ! Ma B.A de la journée est de sauver du lavoir un scarabée…. Je repars à 11h30.

Je passe sur une partie de GR que j’avais un jour pratiqué à VTT, en balade d’un jour sur ce fameux printemps 1992?? Une piste dans l’herbe me trempant jusqu’aux genoux. Je m’égare un peu ne prêtant pas attention au balisage. Mon erreur se voit heureuse, pouvant me mettre à l’abri de cette averse sous une entrée de cabane de bergers. Je continue retrouvant les fameuses couleurs rouge & blanche.

J’entre dans un sous-bois arborisé magnifiquement de noisetiers et de buis que je qualifie de «noble». Une allée s’ouvre à moi, «Padaboum», me voilà au sol. J’ai glissé sur une racine de buis, m’étalant de tout mon long. Mon sac m’a protégé du mal que j’aurai pu me faire sur cette chute. Rien de cassé, je passe mon chemin.

Après de nombreux et indénombrables virages, j’aperçois la civilisation à 12h35, l’entrée du village.

Me voilà près de l’église, c’est jour de marché. Cela dit vu l’heure, les commerçants sont plus à ranger qu’à étaler leurs produits. J’ai envie de sucré, je prends brugnons et melons. Je traverse le village. A 13h, j’arrive à  «l’Estibère», Centre de Vacances. Rémy Viot, le gérant m’accueille chaleureusement avec un café. Je prends place dans ma chambre, me douche. Je pars à St Lary, à pied. Je me pose dans un bar, basque, décidemment !? Je mange en regardant l’étape du Tour. Vers les 17h, je me promène dans le village. Un peu de shopping mais pas trop pour alourdir le sac. Je rentre me reposer avant le diner.

20h, l’heure du diner a sonnée. Au menu, moules/frites. Deux verres de rosé accompagneront mon mets.

On ne se refuse rien ?! En dessert, mon melon acheté au marché. Voilà une belle journée qui prend fin. S’annonce une bonne nuit en vue. Réveil programmé pour 7h15. Je ferme mes yeux, il est près de 23h30.

 

 



20/02/2012
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